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›› Politique intérieure

L’intégration du Xinjiang dans l’ensemble chinois : Développement, colonisation démographique, vulnérabilité et sécurité

Écrit en 2010, ce texte de Michel Jan qui décrit la progressive assimilation du Xinjiang à l’espace chinois en dépit des fortes différences culturelles, sociales et économiques, reste pertinent.

L’auteur y développe les facteurs de l’insécurité liés aux inégalités et à l’augmentation rapide de la présence Han, dans un contexte où le développement de la province fut, depuis les origines, un élément essentiel de la défense de l’Empire [1].

A l’époque le Xinjiang était traversé par les tensions entre continuité et rupture avec l’histoire ; entre culture, religion et développement ; et entre centralisme et volonté d’autonomie. Au cours de la période décrite par l’article les tensions furent aggravées par les inégalités économiques et par l’augmentation massive de la présence Han, accentuant les contradictions locales.

Ces dernières se sont exacerbées au point de provoquer le 5 juillet 2009 à Urumqi une émeute meurtrière des Ouïghour qui cibla la population Han dont le bilan officiel fut de 197 morts et 1680 blessés, principalement des Han. A l’époque, le congrès mondial des Ouïghour exilé à Munich évaluait le nombre des victimes entre 600 et 800 morts. Pékin y a vu une action criminelle violente préméditée de l’étranger. La rédaction.

*

Michel JAN, « L’intégration du Xinjiang dans l’ensemble chinois : vulnérabilité et sécurité », in Cemoti, n° 25 - Les Ouïgours au vingtième siècle.

Une histoire de développement, de construction et de défense.

A vrai dire, pendant longtemps les liens entre ces marches de l’ouest et le reste de la Chine ont été si ténus, du fait de l’éloignement et de l’originalité de ces régions, qu’il fut difficile de les intégrer dans l’ensemble chinois. Cette réalité historique est attestée par les manifestations de séparatisme.

Dans la Région autonome (RA) du Xinjiang, la sécurité est une priorité qui concerne tous les domaines. Cependant, les spécificités locales, géographiques, humaines, culturelles, distinctes à bien des égards des autres régions chinoises, ne sont plus des facteurs aussi déterminants que dans le passé.

La situation a évolué en quelques années, comme le révèlent de profonds changements. L’intégration du Xinjiang dans l’ensemble chinois est bien avancée, au point d’apparaitre irréversible. La région a connu des transformations fondamentales en un demi-siècle, depuis la prise du pouvoir par le régime communiste.

Le développement économique et des échanges régionaux sont les résultats et non les causes d’une politique donnant la priorité à la stabilité et à la sécurité du Xinjiang. Le bilan est contrasté, mais des relations nouvelles et étroites existent avec le reste du territoire chinois.

Conformément à leur conception de la sécurité, les Chinois continuent de lier menaces intérieures et extérieures avec « interférences de forces étrangères hostiles ».

Ils reconnaissent également une aggravation des différences économiques intra-régionales en Chine. Ce sont elles qui soulignent le plus les principales vulnérabilités du Xinjiang sur un fond durable d’antagonismes ethniques et religieux.

Les facteurs d’insécurité au Xinjiang : continuité et rupture avec l’histoire.

Au Xinjiang comme en d’autres régions excentrées de l’empire chinois, de nombreuses et fortes tendances au séparatisme régional, social et politique, ont survécu jusqu’à une époque récente sous l’apparente assimilation politique.

C’est au Xinjiang que cette assimilation s’est révélée pendant longtemps la plus fragile. D’où des décennies de grande instabilité et de révoltes durant lesquelles le pouvoir chinois ne pouvait se maintenir.

Il n’est pas inutile de rappeler l’essentiel de ces données, pour mieux mesurer les différences avec la situation présente. La géographie, l’éloignement et les conditions naturelles, un monde cellulaire de steppe et d’oasis aux antipodes du monde rural chinois traditionnel, ont longtemps desservi l’autorité chinoise.

L’histoire a favorisé les relations des populations locales, presque exclusivement non-chinoises jusqu’au début du XXe siècle, avec les cultures d’Asie centrale et occidentale, turque, persane, et avec l’islam.

La religion musulmane et l’organisation sociale qu’elle impliquait régnaient sur la vie des oasis, en particulier dans le sud Xinjiang. Bien que dispersées par la géographie, ces communautés avaient une plus grande cohésion que pouvaient en avoir les Chinois transplantés, isolés de leur organisation sociale et administrative, éloignés du monde agricole des provinces orientales.

Malgré leurs originalités propres [2], les oasis avaient entre elles des points communs d’où émanait, malgré tout, une homogénéité ethnique, linguistique, et culturelle.

Ainsi sous les Qing, notamment au XIXe siècle, les chefs religieux régionaux entretenaient entre eux des liens politiques et religieux étroits. Le pouvoir chinois sur la région, même s’il se réaffirmait lors d’un renouveau dynastique, restait fragile.

Au sud, pour Pékin, l’essentiel était de prévenir une coalition des oasis turcophones et musulmanes du bassin du Tarim. Au nord, les incursions des nomades contre les implantations des sédentaires, en particulier dans les oasis du bassin de la Dzoungarie, représentaient une autre forme de menace à laquelle le pouvoir, les sédentaires ou les commerçants chinois étaient particulièrement vulnérables.

L’éloignement des bases-arrières, la lenteur des communications, les obstacles aux implantations massives de population Han, tout s’opposait à des formes durables de conquête et de souveraineté chinoises qui auraient pu s’étendre à l’ensemble de la région.

Les Chinois ne disposaient en fait d’aucun pouvoir réel, politique, économique ou militaire. Ils se contentaient d’un contrôle en utilisant le caractère cellulaire du monde des oasis, s’appuyaient sur les divisions naturelles entre oasis, nomades et sédentaires, croyants et infidèles, etc., surveillaient les échanges commerciaux et entretenaient la crainte et l’illusion de leur capacité d’intervention pour maintenir la sécurité à leurs frontières.

L’Islam facteur d’unité d’un monde nomade éclaté

Les communistes, comme leurs prédécesseurs, furent confrontés à la question de la religion dominante, l’islam. Le défi de l’Islam au pouvoir était dans sa nature même, ainsi que dans ses références et ses liens avec l’étranger. Son importance au Xinjiang n’était plus à découvrir. Depuis longtemps les autorités chinoises, impériales ou nationalistes, avaient eu le loisir d’en mesurer la capacité de mobilisation et de contestation.

Dans les différentes oasis, elle était un facteur d’intégration politique et social, rival du pouvoir chinois, quand elle ne devenait pas une force d’opposition. D’où la nécessité, pour le pouvoir communiste, de mobiliser les associations islamiques [3] afin d’assurer un contrôle étroit et attentif, dirigé par le département du Front uni, dépendant directement du Comité central, suivi par le Bureau des affaires religieuses au niveau du gouvernement.

Dans la Région autonome, une partie des postes de responsabilité de ces organismes traitant des questions religieuses [4] sont tenus par des personnalités non-Han. Rappeler ce phénomène, qui traduit une des formes de clivage au sein des nationalités, est d’autant moins superflu qu’une partie des attentats perpétrés depuis des années, les plus récents en 1996 et en 1997, ont visé des Ouïgours, religieux, responsables politiques ou membres des unités de milice, de toute évidence étroitement liés au pouvoir chinois.

A défaut de pouvoir mesurer l’ampleur de l’opposition parmi les minorités, on constate que la participation de nationaux non-Han aux activités politico-administratives, policières, militaires, juridiques, est importante. Les « affaires religieuses » sont au cœur des préoccupations du pouvoir, mais l’Islam ne constitue pas un dénominateur commun, unificateur et mobilisateur des nationalités de confession musulmane contre la population Han et l’autorité chinoise.

Latentes dans le passé, les différenciations, voire les oppositions, entre les nationalités se sont maintenues et parfois renforcées. L’éclatement de l’URSS et l’autonomisation des républiques en Asie centrale ont accentué ce phénomène. Kazakhs, Tadjiks ou Kirghizes du Xinjiang trouvent à leur propre niveau de nouvelles références identitaires au Kazakhstan, au Tadjikistan et au Kirghizistan, ce qui au Xinjiang renforce les différenciations traditionnelles entre minoritaires.

A l’inverse, pour les Ouïghours, dont le « territoire historique » se trouve en Chine, il ne leur restait qu’à mesurer leur isolement et leur implacable destin de se fondre dans l’ensemble chinois et de partager de plus en plus le territoire de la région autonome avec les populations Han venues en nombre de l’est.

Tenant en cela des propos très différents des autorités chinoises, les séparatistes Ouïghours réfugiés à l’étranger récusaient toute accusation d’extrémisme religieux. Ils soulignaient avant tout le caractère culturel de leurs revendications.

Jusqu’ici, pour ces opposants, l’islam n’était qu’un trait culturel, identitaire, et non pas la cause de leur révolte. Manifestation significative de l’absence d’unité entre nationalités musulmanes, les séparatistes ouïgours ne cachent pas leur hostilité aux Hui, Chinois musulmans [5], accusés d’être « plus chinois que les Chinois », également très attachés à leur pratique religieuse mais sans revendication politique identitaire.

On constate néanmoins une évolution vers la radicalisation religieuse
chez une partie des séparatistes ouïgours se différenciant de mouvements plus anciens, et recevant une aide accrue d’extrémistes religieux de l’étranger.

Jusqu’au début du siècle, la faiblesse de la présence chinoise, de la population Han, a constitué une autre cause de vulnérabilité du pouvoir central.

Les premières grandes implantations de colons venus de l’est chinois dans le Xinjiang datent de la fin du XVIIIe siècle, en particulier sous la forme de colonies militaires (Xinjiang Shengchan Jianshi bingtuan - 新疆生产建设兵团 -
et de colonies civiles (民族 团) sur les versants nord des Tianshan.

Elles suivaient l’anéantissement des Mongols Dzoungars et l’annexion du bassin de la Dzoungarie par les Mandchous. Dès cette époque, le contrôle chinois sur les oasis proches de la steppe fut renforcé et il a été confirmé au fil des décennies. Mais, au sud comme au nord, il arrivait encore jusqu’au milieu du XXe siècle (1946-49), que les nationalités non-Han puissent imposer leur force grâce à leur mobilité et à leur nombre.

La poursuite de la colonisation par les nationalistes chinois, puis par les communistes, a abouti à une première ligne d’implantation à dominante Han, sur les piémonts nord des Tianshan, de Qitai à Wusu en passant par Urumchi. La présence Han s’est étendue par la suite aux autres agglomérations, accompagnant les activités politico-administratives. Elle s’est développée très lentement avec l’industrialisation naissante, notamment dans les zones d’exploitation pétrolière (Karamai et Dushanzi), dès avant 1949.

Tout à la fois garante du renforcement du pouvoir central et cause permanente des tensions, la présence Han et, à travers elle, l’intégration progressive du Xinjiang dans l’ensemble chinois, s’est affirmée en quelques décennies. Les arrivées de Han ont été multipliées depuis 1949 en raison de la forte augmentation démographique dans l’ensemble de la Chine, d’une politique autoritaire de transferts, et par le biais d’une triple révolution intéressant les structures politico-administratives, les transports et les communications et l’industrialisation.

En 1981, quand furent mises en place les mesures correspondant à la politique de réformes et de développement économique préconisée par Deng Xiaoping, plusieurs membres de la « Société d’études démographiques de Chine » exposèrent clairement les objectifs de sécurité recherchés à travers les mouvements de population (majoritairement Han) vers les marches de la Chine.

Quatre territoires de l’ouest (Xinjiang, Gansu, Qinghai, Tibet) devaient pouvoir absorber plus de 100 millions de personnes [6] venues des provinces orientales. Cette « mesure stratégique » aurait pour effet, écrivait l’un des auteurs, « de développer les forces productives d’une manière plus équilibrée et rationnelle et de renforcer la défense nationale » [7].

Les structures politico-administratives mises en place par les communistes se sont révélées à la hauteur des ambitions du pouvoir central, la sécurité étant l’objectif prioritaire pour ces régions frontalières.

Note(s) :

[1Xinjiang ribao du 5.3.1997. Pour situer le Xinjiang et le problème historique de la région voir René Cagnat et Michel Jan, Le Milieu des Empires, Paris, Robert Laffont, 1990.

[2Sur cette question voir M. Jan, « Les structures politiques dans le Xinjiang », Nouveaux Mondes, n°5, été 1994, pp. 159-177

[3Yusuf Aisha, vice-président de l’association islamique du Xinjiang, déclarait en août 1997 : « Les autorités religieuses, les séparatistes nationalistes et les fanatiques religieux qui créent des disputes entre sectes religieuses, créent le chaos à l’intérieur des cercles religieux. Elles vont jusqu’à utiliser des moyens terroristes violents pour persécuter des personnalités religieuses patriotiques, et doivent être arrêtés".

[4Il en est de même pour celles qui traitent des questions des nationalités.

[5En 1990, les Hui étaient environ 7 millions sur l’ensemble du territoire chinois, et 670 000 au Xinjiang.

[6Lors du recensement de 1982, ces 4 régions autonomes ou provinces totalisaient environ 38 millions d’habitants.

[7Liu Zheng, Song Jian, and others, China’s population Problems and prospects, Beijing, 1981

[8Il en est ainsi malgré un accroissement du PNB (en 1995 +12,3% ; +9% en 1996). Cette situation financière difficile se traduit au niveau de certaines unités par de longs retards de paiement - un thème qu’exploitent les séparatistes.

[9La reconnaissance officielle de ce phénomène apparaît souvent sous la forme d’histoires édifiantes sur l’amitié entre nationalités locales et Han. Par exemple, l’aide apportée par des Han à des Ouïgours, cultivateurs de melons, de la région de Turfan (Xinhua du 14février 1995).

[10En 1996, 1,43 million d’habitants (sur 17 millions), soit près de 9% de la population, vivaient avec un revenu inférieur à 530 RMB par an. 30 districts de la RA étaient en dessous du seuil de pauvreté. Un sixième de la population rurale ne pouvait être nourrie convenablement.

[11Xinjiang Ribao du 22.5.1996.

[12Xinjiang Ribao du 22.5.1996.

[13En 1996, le PCC comptait 266 000 membres dans la région autonome, un chiffre qui révèle une proportion particulièrement faible par rapport à la population si on le compare à la moyenne nationale 1,4% au Xinjiang contre 4,5% au niveau national.

[14Y compris par des limogeages, par exemple à Nilka, dans la vallée de l’Ili.

[15Dans la vallée de l’Ili, séparatistes ouïghour et personnalités favorables au pouvoir se disputent le culte d’Ahmedjan Kasimi, qui fut, pour les uns, un des fondateurs de la « République du Turkestan Oriental » et, pour les autres, un héros pro-chinois leader de la « Révolution des trois régions », entre 1945 et 1949, jusqu’à sa disparition dans un accident d’avion.

Dans le Xinjiang ribao du 23.8.97, Amudun Niyaz, le président de l’assemblée populaire régionale, dénonçait l’interprétation des séparatistes, ce qui prouve la perpétuation de cette querelle. Voir aussi M. Jan, « Les structures politiques dans le Xinjiang », op. cit.

[16Dépêche Xinhua du 19.5.97.

[17Le Corps est passé en quelques années de 10 à 13 divisions agricoles.

[18Pour une présentation de ce corps et de son histoire nous renvoyons à notre ouvrage Le Milieu des Empires, R. Laffont, 1990, 2e édition, pp. 212-214 et 316-319.

[19Le Corps de construction et de production du Xinjiang est une force sûre et importante pour sauvegarder la stabilité et la construction du Xinjiang et pour protéger la frontière. Dans la nouvelle période historique, ses importantes tâches sont encore de combiner le travail et l’entrainement militaire, de défricher les terres et de couvrir les frontières...

Les comités du parti et les gouvernements à tous les niveaux attacheront la plus grande importance au travail du corps et soutiendront vigoureusement son développement et son extension.« (Xinjiang ribaodu 7.5.96) – « Un obstacle insurmontable au forces internationales hostiles » (Xinjiang ribao du 30.5.1996).- « Le Corps a appliqué sérieusement les importantes instructions des autorités centrales pour le maintien de la stabilité au Xinjiang, poursuivi son travail d’implantations de nouvelles troupes sur les terres à défricher et sur les frontières à garder.. etc. » (Xinjiang Ribao du 1.2.97).

[20Dans le domaine industriel le « Corps » est un investisseur important pour les projets liés au secteur agricole, ainsi il est le principal investisseur de l’usine d’engrais ammoniaqués de Kucha (production de 2,88 millions de tonnes prévue pour 1999)

[21Les effectifs des Bingtuan sont passés de 200 000 environ en 1954, à 500 000 en 1960, à 2 millions en 1988.

[22Ce sont également les Bingtuan qui sont chargés de la construction des voies ferrées en direction du sud.

[23Selon Amudun Niyaz, cité par Xinhua (3 mars 1997). Mais dans ce cas, avec une population globale de 16,91 millions d’habitants, il y aurait 6,97 millions de Ouïghours dans la RA. Or il y en avait déjà 7,195 millions en 1990 (chiffres officiels). D’après le recensement national en 2010, le chiffre de la population du Xinjiang était de 21 815 815 habitants, contre 18 459 510 en 2000 et 15 156 880 en 1990. En 2006 les Ouïghour comptaient pour 45,6% de la population contre 40,1% de Han. A Urumqi en revanche le même recensement comptait 75% de Han. Les 25% restant se répartissant entre Ouïghours, Musulmans Hui et Kazakhs.

[24Les diverses informations parues dans la presse sont contradictoires : fin 1994 la population était estimée à 16,327 millions d’habitants, avec un taux de croissance naturelle pour l’année écoulée estimé à 1,339%. En 1995 seul un taux de croissance était publié 1,145%. A la fin de l’année 1996 le taux de croissance était passé à 1,55%. L’objectif pour 1997 était de maintenir le taux de croissance naturelle en dessous de 1,7% (Xinjiang Ribao du 1.2.97).

[25Un enfant pour les familles Han, deux enfants pour les minorités ethniques dans les villes, quatre enfants pour les minorités ethniques dans les campagnes (Xinhua du 1.10.1995).

[26Avec des implications pour la sécurité interne de la région depuis quelques années, les avions des compagnies civiles sont réquisitionnés pour les relèves d’unités militaires entre Urumqi et les villes du sud par exemple.

[27En 1996 le montant des investissements a été d’environ 8 milliards de FF, dont 60 à 70% fournis par le gouvernement central.

[28Pingkuo Ribao (Hong-Kong) du 19.4.97.

[29Des accords sur la délimitation de la frontière ont été également signés entre la Chine et les quatre pays voisins. Le marquage fait l’objet d’accords complémentaires et le travail sur le terrain est en cours (1997). Il reste encore plusieurs litiges à régler, certains portant sur des superficies importantes (Tadjikistan).

[30Accord de février 1995 avec le Kazakhstan, du 4 juillet 1996 avec le Kirghizistan.

[31Accord sino-kirghiz de novembre 1996.

[32Xinjiang ribao du 3/11/97.

[33ll y a environ 1,2 millions de Kazakhs en Chine, la presque totalité vivant au Xinjiang.

[34Chien Shao n° 67 ,1.8.96 cité par SWB FE/2720 du 18.9.96.

[35Amudun Niyaz, président de l’Assemblée populaire régionale - Xinjiang ribao du 23.8.97.

[36Pingkuo ribao (Hong-Kong) du 19.4.97.


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