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Un point du CNRS sur l’innovation en Chine

Tianhe-2 supercalculateur développé par l’université nationale des technologies de défense est le calculateur le plus rapide de la planète.

Il faut signaler les excellentes publications du CNRS en Chine marquées à la fois par leur hauteur de vue, leur réalisme et le souci de donner une image complète et détaillée de la coopération France – Chine dans le domaine des sciences et de la recherche. Les informations qu’elles prodiguent qui traduisent le plus souvent des échanges et des coopérations de fond entre chercheurs des deux pays font très rarement la une de l’actualité grand public. Elles sont pourtant les témoins d’actions solides et de longue durée, seules capables de fonder une relation confiante et stable.

Voir la newsletter du CNRS N°16 La Chine et l’innovation (document PDF).

La livraison de l’été 2014 propose une très intéressante analyse de l’innovation en Chine signée par Antoine Mynard ingénieur d’études au CNRS, directeur du Bureau du CNRS à Pékin depuis janvier 2014. Le sujet a déjà été abordé à plusieurs reprises par question chine sous des angles parfois iconoclastes qui pointaient du doigt les tendances à la copie en infractions du droit de propriété, le protectionnisme et les rigidités bureaucratiques.

Lire aussi nos articles :

- L’innovation avec caractéristiques chinoises.
- Accélération de l’immigration et retour des « cerveaux » expatrié.

Cette fois le Bureau du CNRS à Pékin qui ne nie pas les progrès de la recherche et de l’innovation en Chine propose deux autres angles d’analyse : celui du financement et celui du fonctionnement en « écosystème » formule imagée pour désigner les ingrédients nécessaires au développement sans frein de l’innovation : une économie ouverte ; un cadre juridique rassurant et adapté en matière de droit de propriété et de droit commercial ; un environnement universitaire favorable ; un fort vivier d’investisseurs ; des structures administratives et académiques qui ne soient pas des freins aux initiatives ; l’existence d’instituts et d’entreprises phares.

Si quelques éléments de cette panoplie existent en Chine, d’autres manquent ou ne sont pas à la hauteur des exigences d’une recherche de haut niveau.


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