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On peut aujourd’hui débattre en Chine, dans un cadre organisé, de beaucoup de sujets politiquement sensibles, mais toute réforme, toute décision importante, restent soumises au pouvoir du parti. Si des observateurs confondent débats et décisions, ils se trompent. A Pékin, un récent colloque international sur l’état de droit vient de le confirmer.
Des représentants du gouvernement central y ont fait remarquer que le système légal se renforce peu à peu, mais qu’il y a encore beaucoup à faire : les risques d’incompétence et d’abus dans la création et l’application de la Loi imposeraient donc encore une ferme autorité de l’administration.
La version anglaise du rapport du colloque insiste sur un premier pas qui consisterait à élargir plus la participation du public à la définition de la Loi par la transparence et les débats ouverts.
Cependant la Cour Populaire suprême a rappelé que le contrôle du parti n’allait pas disparaître, même en cas de plus grande transparence. « Le premier principe d’une réforme judiciaire doit être d’adhérer à la direction du parti communiste ».