›› Politique intérieure
La Cour Populaire suprême a retrouvé le 1er janvier la fonction d’appel et de contrôle de toute condamnation à mort prononcée en Chine. L’heure n’est plus à une décentralisation qui avait donné lieu, ces dernières années, à beaucoup d’abus et quelques erreurs tragiques.
La peine capitale est certes maintenue mais, si on en croit un porte-parole de la Cour, ce sera en l’appliquant avec une grande prudence, en s’efforçant d’en réduire l’emploi “à une poignée de criminels qui commettent des crimes extrêmement spectaculaires”.
Ce sera le cas, en particuler, pour plusieurs qualifications de crimes entraînant un usage fréquent dans le passé, a précisé le porte-parole, qui a rappelé que les droits de la défense devront être complètement sauvegardés et que toute déposition obtenue par des moyens illégaux devra être déclarée non valide.
Seule la pratique, dès 2007, montrera si ces bonnes intentions ne sont que paroles verbales, ou si la Chine arrive à freiner l’usage abusif et mal contrôlé de la peine capitale qui noircissait son image jusque là.